1 : les dress code, ce n'est pas de l'art !
- il n'y a pas autant de travail, de recherche, de concept que dans la peinture, la sculpture...
- un film, un concert me procure une émotion intense et durable. Pas les fringues.
- Ca ne s'achète pas et ça ne se vend pas en en galerie.
- les gens ne créent pas leur vêtements, ils se contentent de les porter. La haute coutûre, à la rigueur, c'est un art, mais pas le prêt à porter !
- Qui dit art dit artiste, dit oeuvre. Dans le cas, des vêtement, l'artiste et l'oeuvre ne font qu'un.
- Surtout les gens qui se fringuent ne se considèrent eux mêmes pas comme des artistes. Et heureusement !
- Les vêtements, c'est éphémère. Dans 200 ans, qui se souviendra de ton dress code ?
2 : les dress code, c'est de l'art !
- l'habillement suscite des vraies émotions : plaisir, dégoût, rires, surpirse
- Des émotion aussi durables qu'un tableau ou un film pour l'artiste lui même, qui va longtemps l'émotion de sa nouvelle paire de bottes ou de son nouveau sac à main.
- C'est un art de recomposition, comme un DJ qui recrée la musique sans l'avoir composé initialement.
- c'est un art de la personnalité. Un art très contemporain. On parle de soi, on joue avec soi; on fait des télescopages, des détournements, on multiplie les identités.
- c'est un art, qui résiste aux années. On s'amuse déjà de la façon des gens de s'habiller dans les années 50, 60, etc...
EXEMPLE D'ARTISTES VESTIMENTAIRES
Tout le monde n'est pas artiste vestimentaire, de même que si tout le monde écrit, tout le monde n'est pas écrivain. Au 19eme, il n'y avait que quelques dandy, artistes vestimentaires reconnus, parce que le vêtement était surtout utilitaire, parce que cher. Aujourd'hui, avec H&M etc... les dandy ou autres artistes vestimentaires sont partout.
• Mara est spécialiste du détournement. C'est Duchamp dans son aptitude à jouer à contre-courant, à mélanger, provoquer, s'amuser... jouer constamment avec son image. Comme une artiste, elle a eu plein de périodes très codées : période masculine cool, période séduction je rentre dans le rang, période fripes à mort. Autre spécialiste du détournement : Pépé.
• Lucie est une comédienne, qui change de visages, de personnalité. Sa performance consiste dans la durée à ne jamais remettre la même tenue de sa vie, à toujours avoir un détail différent, à multiplier les styles sans jamais se répéter, c'est l'art de la métamorphose permanente.
• Christophe est un artiste conceptuel. C'est Buren dans sa recherche, sa précision, son soin vigilant à ne jamais déroger du code, au respect absolu de la contrainte.
Mon propos sera donc de prouver que les dress codes sont un art. Art du spectacle, de l'esthétique, du détournement, de la performance... et surtout de convaincre des artistes de se révéler, donc de s'exposer.
mercredi 12 novembre 2008
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